Premières prises en charge
Lorsqu’un pédopsychiatre a évoqué le diagnostic d’autisme pour Adam après une rapide consultation, en mai 2005, je suis allée consulter un autre psychiatre qui l’a suivi quelques temps en séances individuelles à son cabinet à Paris.
Puis, nous avons convenu qu’Adam irait au CMPP d’Ivry sur Seine, où il travaillait aussi, à partir de la rentrée de septembre. Adam avait eu 2 ans au mois de juin 2005.
C’est ainsi que deux fois par semaine, Adam s’est rendu au CMPP, pendant plus d'un an.
La séance du lundi était consacrée à la psychomotricité en petit groupe, avec une psychomotricienne, une orthophoniste et le pédopsychiatre passait voir le groupe de temps à autre.
La séance du samedi matin était réservée à la prise en charge individuelle d’Adam par le pédopsychiatre.
Dire ce qu’il s’y passait m’est impossible car je ne pouvais pas assister au rendez vous qui durait une vingtaine de minutes. En général, les parents sont d’ailleurs priés d’attendre au dehors.
J’ai arrêté ces prises en charge à la fin de l’année 2006 car depuis le diagnostic posé par l’Hôpital Robert Debré en mai 2006, Adam était suivi par une psychomotricienne en libéral et par une orthophoniste, également en libéral, une psychologue supervisant le projet d'intégration à l'école et au centre de loisirs.
De toute façon, je n’étais pas vraiment convaincue de l’utilité d’une prise en charge « psychanalytique », sachant qu’Adam ne disait pas un mot et que l’orthophoniste du CMPP me disait qu’il fallait attendre le désir d’Adam de parler pour commencer une rééducation du langage. Et s’il n’avait jamais parlé ???
L’hôpital préconisait un tout autre système, basé sur des stratégies comportementalistes et donc en opposition avec ce qui était fait au CMPP. Il fallait que je fasse un choix. Est-ce le bon? L'avenir me le dira mais je le pense.
Pour autant, je ne regrette pas d’avoir amené Adam au CMPP. Adam a pu faire de la psychomotricité dès 2 ans et cela m’a permis de mieux appréhender ses difficultés.
Avec les nouvelles prises en charge, on est passé à la vitesse supérieure dès ses 3 ans.