L'orthophonie
« Hormis une production isolée obtenue ou écholalie (« encore »), on ne retrouve pas de mots indentifiables et le jargon n’est pas toujours associé à un contact visuel sur une situation de communication. Le « non » verbal est ris en compte, en revanche, Adam ne peut utiliser un signe de tête pour signifier un oui ou un non ».
C’est la conclusion du bilan orthophonique d’Adam réalisé en mai 2006.
A 2 ans et 10 mois, il n’avait donc aucun langage, si ce n’est quelques rares « encore ».
Au mois de septembre 2006, Adam a commencé ses séances d’orthophonie de 30 minutes chacune, deux fois par semaine.
Parmi les premières activités réalisées, Adam a appris à visser et à dévisser, à discriminer les couleurs, à les associer à des formes géométriques, à faire des alternances de couleurs, à jouer au loto à partir de différents pictogrammes …
Adam détestait le travail d’orthophonie classique et je l’ai souvent entendu crier lorsqu’il devait se placer face au miroir pour tenter d'articuler correctement, en imitant son orthophoniste.
Depuis quelques mois, c'est beaucoup mieux. Adam accepte d'imiter et donc de répéter pour améliorer ses troubles articulatoires, encore importants.
Les mots et les phrases deviennent plus compréhensibles pour nous, sa famille, mais également pour les autres.
L'objectif est naturellement d'arriver à une diction normale.
Je fais confiance à Adam pour y arriver.